La Commission Fédérale des Maisons de Jeux (CFMJ) de la Suisse a rendu son rapport concernant le marché des jeux d’argent. Le Conseil Fédéral a reçu ce bilan, qui ne renferme que des résultats positifs. Le Conseil Fédéral a alors décidé de rajouter 2 casinos aux 21 déjà existants dans le pays.
Un pays tourné vers l’avenir
Avant la décision du Conseil, la Suisse possédait 21 établissements de jeux d’argent, ventilés dans des régions. Ces casinos sont implantés de manière uniforme sur l’ensemble du territoire. En fait, les autorités ont établi une carte spéciale pour assurer une bonne répartition de ces lieux de divertissement.
Toutefois, les permis d’exploitation expirent en 2024. Afin de commencer à préparer le paysage des maisons de jeux, la Suisse va attribuer 2 licences supplémentaires. Ces permis appelés aussi concessions permettront la création de 2 nouveaux casinos terrestres.
D’ici quelques mois, les villes de Lausanne et Winterthour accueilleront à leur tour des casinos. Les appels d’offres devraient débuter en mai 2022. Les intéressés peuvent donc déjà se mettre à rassembler le dossier de demande de licence. L’attribution des prochaines concessions suivra une procédure ouverte. La CFMJ se charge de l’organisation, mais c’est le Conseil fédéral qui aura le dernier mot.
Dans tous les cas, il y a de fortes chances que son choix se porte sur l’opérateur qui élargit les options de jeux des Suisses. En outre, il devra pouvoir assumer les prélèvements fiscaux assez élevés.
Le rapport dévoile que la loi concernant les jeux de hasard est respectée. De plus, les opérateurs ont atteint les objectifs fixés En effet, les maisons de jeux remplissent leur rôle d’organisateurs de divertissement. Par ailleurs, ils génèrent beaucoup de recettes.
Depuis que le pays a autorisé les casinos, ces derniers occasionnent des impôts d’une valeur de 7 309 milliards de francs suisses. Les 6 253 milliards de cette somme ont été utilisés pour l’assurance vieillesse et survivants (AVS). Le Conseil fédéral prévoit de maintenir ces excellents résultats, tout en mettant l’accent sur les recettes fiscales. Les revenus des maisons de jeux doivent être en premier lieu bénéfiques pour la population suisse.
Un système bien rôdé
La Suisse garde un contrôle strict sur l’industrie du jeu. Le Conseil fédéral est le seul organisme habilité à imposer les procédures d’attribution des concessions. Les casinos suisses reçoivent le permis de classe A ou B. Ainsi, la Suisse comptera 10 casinos de type A pour 13 concessions B.
Les autorisations à venir seront de la classe A. Par conséquent, les joueurs n’y verront aucune limite de mise. Pour les établissements de jeux d’argent de type B, la mise maximale s’élève à 25 francs suisse. En outre, le produit brut des jeux (PBJ) hors ligne des casinos A n’est imputé d’aucun impôt cantonal.
Durant sa dernière réunion, le Conseil fédéral a défini les cadres de détermination des concessions A et B. Le 1er exige un emplacement permettant d’assurer un PBJ de plus de 30millions de francs par an. Pour arriver à ce résultat, le casino doit être situé dans une région abritant au moins 300 000 personnes. De surcroît, ces joueurs potentiels ne doivent pas se trouver à plus de 30 minutes en voiture de l’établissement.
Comme la législation suisse permet aux casinos physiques d’étendre leurs activités sur internet, de nouveaux sites de casinos en ligne pourraient donc voir le jour.