Certains pays prélèvent des taxes sur les jeux de hasard. Étant donné leur popularité, cela constitue une source de revenus importante. Les montants, ainsi que les modalités de paiement diffèrent d’une contrée à une autre. Cependant, d’une manière générale, seuls les professionnels doivent s’acquitter de ces taxes.
Pour votre information, voici une sélection des 10 États où les impôts sur les casinos sont les plus élevés.
Allemagne
La question du montant de la taxe à prélever sur les jeux d’argent a longtemps fait débat en Allemagne. Les opérateurs de jeux l’estimaient trop élevé. En effet, les casinotiers versent environ 90% de leurs revenus à l’État. Les autorités déclarent que cette mesure vise à protéger les joueurs.
France
Les casinos français contribuent fortement aux recettes fiscales. Ces établissements de jeux doivent verser une taxe en tant qu’entreprises. De plus, ils sont tenus de verser 6 autres impôts. Par exemple, il y a des prélèvements progressifs et communaux, des taxes fixes, etc. Les casinos de l’Hexagone paient même de l’argent sur les pertes des joueurs. Au total, les impôts se chiffrent à 80% des recettes.
Autriche
Seuls les casinos d’État peuvent exercer légalement leur activité en Autriche. Ce pays applique une taxe assez élevée sur ces établissements. Néanmoins, les joueurs n’ont pas à verser d’impôts par rapport aux gains obtenus. Cela est valable uniquement pour ceux dont les jeux de hasard constituent la principale source de revenus. Il faut dire que, malgré la taxe importante, l’Autriche ne tire que peu de profits des casinos. Les joueurs préfèrent se rendre dans d’autres destinations européennes, qui s’avèrent moins exigeantes.
Luxembourg
Les taxes luxembourgeoises peuvent atteindre 80% des revenus des casinos. Elles concernent tous les établissements de jeux. Cependant, les loteries et les opérateurs de paris sportifs sont également soumis à des redevances. Heureusement, l’État ne peut pas prélever plus de 600€ sur les paris sportifs.
Danemark
Les casinos terrestres du Danemark subissent un prélèvement de 75% de leurs revenus. De leur côté, les casinos en ligne ne paient que 20% du produit brut des jeux. Évidemment, cette situation a fait grincer des dents les gérants d’établissements de jeux. Les responsables justifient cette décision par la forte concurrence que subissent les opérateurs de jeux en ligne.
Pologne
Auparavant, la Pologne fixait sa taxe sur le produit brut des jeux à 50%. Toutefois, le pays a revu sa législation et a consenti à une baisse. En 2021, le taux descend à 25%. Voilà une bonne nouvelle autant pour les opérateurs que pour les joueurs.
Royaume-Uni
Le Royaume-Uni a fait évoluer sa taxation sur les jeux d’argent en fonction de la progression des dépenses consacrées à cette activité. En 2017, le gouvernement britannique a bousculé ses habitudes en taxant les jeux gratuits. Avant cette réforme, les casinotiers utilisaient les jeux gratuits comme moyen de publicité, car ils n’étaient pas imposables. Ensuite, en 2019, les taxes sur les jeux de hasard passent de 15% à 21%.
Australie
Dans le pays des kangourous, les opérateurs de jeux de hasard doivent débourser des droits de licence, une taxe sur les pertes des joueurs et sur le chiffre d’affaires. Le prélèvement des taxes diffère d’un Etat à un autre. Certains calculent les impôts sur la basse du chiffre d’affaires et d’autres sur le bénéfice net.
Macao
Côté popularité, Macao rivalise sans peine à Las Vegas. Toutefois, les opérateurs savent que ce sont 2 pays bien différents. En effet, à Macao, ils doivent se délester de 39% de leurs revenus qui vont directement à l’État.
Kenya
Au Kenya, les opérateurs sont soumis à des taxes avoisinant les 35%. De leur côté, les joueurs aussi reversent 20% de leurs gains à l’autorité de régulation.