Les amateurs de lego d’Australie sont sans doute attristés d’apprendre la nouvelle. En effet, un magasin Lego situé dans la banlieue nord de Brisbane a pris feu. Après enquête, les autorités découvrent qu’on a intentionnellement brûlé ce dépôt. De plus, il s’avère que l’incendie cachait bien d’autres actes répréhensibles.
Une mise en scène qui n’a pas fonctionné
Le matin du 19 août 2020, Laura Jean Richards, 36 ans, se rend à son travail comme à son habitude. Toutefois, en arrivant sur les lieux, elle découvre un bâtiment en feu. Par ailleurs, les flammes ont déjà touché quelques boutiques adjacentes.
La police débarque sur place et procède à l’enquête d’usage. De premier abord, Laura Jean prétend ne rien savoir sur la cause du sinistre. Cependant, son discours semble illogique au policier qui pousse l’investigation plus loin. La dame finit par avouer qu’elle est entièrement responsable de l’incendie.
Il apparaît que la jeune femme s’est introduite sur son lieu de travail très tôt ce matin-là. Elle a pris soin de se couvrir avec un bonnet de laine pour éviter d’être reconnue. L’Australienne porte également un sac vert contenant les armes du crime. Ainsi, elle s’est munie d’un jerrycan d’essence, d’allumettes, de vaporisateurs et de kérosène.
Selon le procureur Ron Swanwick, Laura a arrosé les briques de Lego rangées dans le cellier avec de l’essence avant d’y mettre le feu.
Détournements de fonds et autres délits
Interrogée sur ses motivations, la trentenaire déclare avoir agi pour camoufler des larcins. Cette gérante s’est servie dans les caisses du magasin, mais également sur les rayonnages en s’appropriant plusieurs boîtes de Lego. Au total, elle aurait volé une quarantaine de boîtes, ce qui équivaut à 21 000$.
Par ailleurs, elle a détourné presque 60 000$ de chiffre d’affaires. Somme qu’elle aurait dû verser à la banque.
Ces faits remontent en 2020, entre le mois de juin et le mois d’août. En notant des décalages entre les sommes déclarées et celles reçues, la direction a commencé à interroger Laura Jean. La jeune femme a alors accusé les guichets automatiques. Selon elle, ils tombaient souvent en panne, ce qui perturbait les paiements. Elle a également produit des messages électroniques falsifiés.
Néanmoins, malgré tous ses efforts, les soupçons continuaient de peser sur elle. La gérante de boutique Lego a alors eu l’idée de détruire toutes les preuves en brûlant le magasin.
Lorsque la police l’a coincé, Laura n’a pas mentionné l’argent en liquide subtilisé. Elle s’est contentée d’avouer pour les Lego. Ensuite, elle a tout raconté et a plaidé coupable pour mise en danger de biens par un incendie et vols. L’entrée dans des locaux avec l’intention de commettre un acte criminel fait également partie des chefs d’accusation.
Une multirécidiviste
Laura Jean Richards a été traduit devant la justice et a reçu une peine pour ces actes. Puis, elle a joui d’une libération sous caution. La dame a eu l’occasion de se reconstruire une vie normale en trouvant un nouveau travail dans un magasin discount.
L’histoire ne s’arrête malheureusement pas là. Au début de ce mois d’octobre 2023, Laura Jean Richards a été inculpée pour avoir volé des milliers de dollars à la société qui l’employait.
Cette fois, elle évoque la dépendance au jeu pour expliquer ses agissements. Elle affirme avoir fait preuve de bonne foi en remboursant ce qu’elle avait pris. Pourtant, les investigations démontrent qu’il lui reste 10 000$ à payer.
Aux dernières nouvelles, le tribunal n’a pas encore statué sur son sort. Les autorités attendent un rapport psychiatrique avant de prendre position.