Lucky Bucks décident de porter plainte contre les anciens cadres de la société. Apparemment, ces derniers se trouveraient impliqués dans un complot frauduleux d’une valeur de 200 millions de $. Le procès est déjà en cours, au niveau de la Cour suprême du comté de Fulton.
Le fondateur de Lucky Bucks, Anil Damani, est le premier poursuivi, avec plusieurs de ses collègues. Cette affaire secoue toute l’industrie de l’iGaming. Beaucoup s’interrogent sur les potentielles répercussions qui pourraient peser sur le célèbre opérateur de machines de jeu à pièces et de machines à sous.
De l’escroquerie par d’anciens cadres de Lucky Bucks ?
Pour ceux qui ne le savent pas encore, ARC Gaming and Technologies est le nouveau brand de Lucky Bucks. Après avoir été racheté, l’opérateur change de nom et, en même temps, d’équipe de direction.
Les nouveaux dirigeants de la société lancent une accusation explosive contre Anil Damani et ses associés Tony Kassam et Imran Ali. La nature de la plainte vient d’être dévoilée en public. Manifestement, il s’agirait d’une affaire incluant des opérations frauduleuses, une transgression de secrets commerciaux, et des manquements aux obligations fiduciaires.
Selon ARC Gaming and Technologies, les accusés auraient contracté des emprunts colossaux avant de s’en accaparer la majorité. La plainte dépeint également une série de manœuvres sournoises. Rétrocession de contrats clients à des prix surévalués, dissimulation de numéros de série des machines et bien d’autres encore.
Par ailleurs, les anciens dirigeants de Lucky Bucks auraient utilisé des sociétés écrans pour effacer toutes traces possibles.
Et pourtant, Lucky Bucks a vaincu la faillite
ARC Gaming and Technologies se trouve sur la voie de la restructuration. L’engagement dans la bataille juridique contre d’anciens cadres de Lucky Bucks concerne ses anciennes difficultés. La société cherche à se rétablir après une période tumultueuse.
Le procès découle d’une investigation menée par des experts du secteur. Les nouveaux actionnaires, arrivés en septembre 2023, décident de scruter les dernières activités de l’entreprise. Les résultats de l’enquête ont abouti au dépôt d’une plainte officielle.
Certes, Lucky Bucks a réussi à émerger d’une faillite certaine. Mais cela n’a pas démotivé les nouveaux cadres de ne pas poursuivre l’affaire en justice. D’ailleurs, la situation d’ARC Gaming and Technologies se conforme au chapitre 11 de la loi sur les faillites en Géorgie.
L’entreprise tient à recouvrer les pertes occasionnées, notamment les 200 millions de $. Quoi qu’il en soit, ARC Gaming and Technologies ne perd pas de vue son objectif. Celui de devenir une marque notoire dans l’univers des machines à sous.
Anil Damani, innocent ou coupable ?
Difficile de trancher ! Les questions se soulèvent les unes après les autres, concernant l’éventuelle culpabilité d’Anil Damani. Les deux parties semblent ne rien lâcher et veulent à tout prix garder leur position.
D’un côté, les avocats de Damani réfutent toutes les accusations qui pèsent sur leur client. L’un d’entre eux affirme même que l’ancien propriétaire de Lucky Bucks contribue à la prospérité de l’industrie du jeu.
D’un autre côté, ARC Gaming and Technologies continue à rassembler des témoignages pour appuyer leur plainte.
Par ailleurs, le 12 janvier, le juge Charles Eaton Jr. dénonce l’absence de preuve tangible vis-à-vis du plaignant. Rappelons qu’ARC souhaitait obtenir une ordonnance visant à interdire temporairement les activités commerciales des présumés suspects.